Le faux médecin s'attaque à Diouf Sarr et exige un "non-lieu total"

 

Du nouveau dans l’affaire du faux médecin, Amadou Samba, arrêté au mois de mars 2020 et placé sous mandat de dépôt pour exercice illégal de médecine, usurpation de titre, mise en danger de la vie d’autrui, faux et usage de faux dans un document administratif.

Le faussaire avait falsifié l’entête de l’Institut Pasteur et systématiquement déclaré négatifs des cas suspects de covid-19 soumis à son observation.

Il exige sa libération au motif que le juge a déclaré à ses avocats n’avoir “aucune charge, aucune preuve” contre lui. Il exige, par conséquent, sa libération “immédiate” et un “non-lieu total”.

"Depuis le 2 avril 2022, je suis en détention arbitraire", dénonce-t-il, dans les colonnes du journal Enquête."Tous les spécialistes du droit savent que les contentieux juridiques avec l’État du Sénégal se terminent au bout de deux ans."

Il ajoute que cela est prévu dans le Code pénal. Mais, qu’il “n’a reçu jusque-là aucune notification, encore moins un jugement.”

Du fond de sa cellule, dans la chambre 43, il conteste les faits à lui reprochés et dénonce “une campagne judiciaire orchestrée par un ancien ministre, toujours puissant et directeur d’une société nationale”. Il indique avoir des enregistrements audios, vidéos de conversations qui le prouvent.

“Ma présomption d’innocence et de bonne foi a été violée à plusieurs reprises, accuse-t-il. 

« J’ai été séquestré et torturé pendant 72 heures, sans voir mes avocats. Ma tête a été ensevelie dans du sable de mer dans la localité de Kounoune. J’ai frôlé la mort. En plus, je suis asthmatique. Mon pantalon blanc était ensanglanté”.

D’après lui, c’est sous la contrainte qu’on lui a fait signer le procès-verbal de police sans qu’il puisse le lire.

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