Elections locales: Mounirou Sy propose l'amélioration de la réformes

 

Invité de l’émission Matinale d’iradio (90.3), le Constitutionnaliste, Mounirou Sy, met sur la table deux propositions de réformes concernant les élections municipales. 

Les élections locales sont derrière nous. Mais, selon le Constitutionnaliste, Mounirou Sy, des réformes doivent être opérées pour rendre ce scrutin beaucoup plus démocratique. La première réforme devrait être l’élection des adjoints au maire au suffrage universel. La 2e consiste à faire en sorte que le scrutin soit organisé à deux tours.

"J’ai constaté qu’il faut aller, après cette pluie électorale, vers ce que j’appelle, le beau temps des réformes. La première est que, comme le maire est élu au suffrage universel direct, il serait bien, en même temps, que ses adjoints le soient. Ce faisant, on n’assisterait plus à ces couacs que nous vivons depuis quelque temps. Il faudrait également aller au 2e tour pour permettre de renforcer la légitimité du maire élu. Il y a des gens qui ont voté au 1er tour et après ils se sont rendus compte qu’ils ont mal voté. Ils n’ont pas voté pour la personne de leur choix, parce que la tête de liste majoritaire est inconnue du quartier, du village, de la ville, de la commune ou du département. Pour corriger toutes ces imperfections, je pense qu’il serait bien d’avoir un scrutin uninominal à deux tours, dans lequel, la tête de liste majoritaire, qui n’aurait pas 50% et plus des voix, ira au 2e tour avec son second. Cela permettrait d’éviter les incohérences et les couacs que nous avons vécus, comme c’est le cas à la Ville de Guédiawaye, où, le maire sortant est premier mais pas majoritaire », a-t-il indiqué sur les ondes d’Iradio.

À Guédiawaye justement, le vote des adjoints du maire est toujours bloqué. Cela bloque le fonctionnement de la collectivité. « On va très prochainement assister à la révision du budget qui a été voté, il y a deux mois. Si la majorité n’est pas du maire, et c’est le cas, il y aurait blocage, ce qui pourrait amener des délégations spéciales », regrette Mounirou Sy. Et si jamais cette éventualité devient une réalité, M. Sy estime que ça serait "très légale".  Lorsque la commune ne fonctionne pas, à cause d’un blocage de son exécutif, par son assemblée locale, il est du devoir de l’État de la faire fonctionner pour que les populations se sentent concernées et que leurs besoins soient réglés », renseigne-t-il.

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