Bargny et Joal : les femmes à l’école de la transition énergétique

 

Le mois de mars est dédié à la célébration des droits de la femme. C’est dans ce cadre que Teranga Lab en collaboration avec Oxfam au Sénégal a organisé deux forums sur la transition énergétique à Bargny et à Joal-Fadiouth.

Le 9 Mars, au lendemain de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, ce sont les femmes transformatrices de Bargny qui ont été outillées sur la transition énergétique.

« Bargny et Joal font partie des deux localités du pays les plus touchées par le changement climatique, c’est dans ce cadre que nous avons tenu à outiller les femmes des deux localités sur la transition énergétique et le JETP parce que il faut le dire, elles sont en réalité les véritables impactées de ce phénomène que menace la vie sur terre» explique Mouhamadou Sissoko, secrétaire général de Téranga Lab.

Fatou Samba, présidente des femmes transformatrices de produits halieutiques s’est réjouie de cette rencontre tout en démontrant l’apport bénéfique de la transition énergétique sur leur activité.

«Dieu a fait qu’au Sénégal nous avons suffisamment de soleil, suffisamment de de cours d’eau et de vent pour produire de l’énergie propre. Et il est normal face aux urgences écologiques et au changement climatique que le Sénégal tourne le dos aux énergies fossiles pour mettre plus l’accent sur ces énergies vertes » martèle-t-elle. 

Leurs homologues de Joal-Fadiouth ont également bénéficié de ce forum sur la transition énergétique et le JETP ce mercredi 27 mars 2024. Elles ont également été outillées sur ces deux thématiques qui se placent au centre des préoccupations pour contrer l’avancée et l’impact du changement climatique dans la localité. 

« Si cette situation continue, Joal va complétement disparaitre. Cette manière d’utiliser les énergies fossiles n’est pas la bonne orientation et les conséquences sont là. Le trait de côte recule de plus en plus, la mer n’est plus généreuse et nous n'avons plus assez de produits pour notre travail. Il est donc nécessaire de changer de fusil d’épaule afin de sauver notre écosystème » explique la présidente des femmes transformatrices Yama Ndiaye.

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