Khalifa Sall: "tout le monde sait qu’il y aura un second...Je sais que j’y serai"

 

Khalifa Sall ne doute pas un instant de la tenue de la présidentielle à date échue. D’ailleurs, il se voit déjà au second tour.

Khalifa Sall est loin du débat sur l’installation de la commission d’enquête parlementaire et un éventuel report du scrutin. Candidat de la coalition Khalifa-président, l’ancien maire de la Ville de Dakar se projette déjà au second tour du scrutin. En effet, répondant aux questions des journalistes de Rfi et France 24, le leader de la plateforme Taxawu Seenegal croit dur comme fer qu’il y aura un second tour à la présidentielle et qu’il sera l’un des protagonistes. 

«Tout le monde sait qu’il y aura un second tour dans ce scrutin. C’est la réalité politique du moment. Ceux qui vous disent, le premier tour… Bon, vous savez, il n’est pas interdit de rêver. On n’a jamais eu un scrutin aussi ouvert. Je serai forcément au second tour. Je n’envisage pas d’être absent», a-t-il répondu sur la question s’il soutiendra le candidat de l’opposition le mieux placé au second tour. 

Avant d’ajouter: «Je sais que j’y serai inch’Allah, peu importe celui que j’aurai en face». 

L’ancien édile de la capitale, malgré les tensions intervenues tout récemment entre sa plateforme et l’ex-Pastef, affirme maintenir toujours une bonne relation avec Ousmane Sonko. Selon lui, il n’y a jamais eu de rupture, mais que chacun a pris sa voie. 

«En juin dernier, j’ai accepté d’aller au dialogue national initié par le président Macky Sall, parce que je crois au dialogue politique. J’ai même accepté de dialoguer quand j’étais en prison», se justifie Khalifa Sall qui précise qu’il n’a pas rompu avec Yewwi Askan Wi. 

«Il (Ousmane Sonko, Ndlr) respecte ma position comme je respecte la sienne, parce que pour aller au dialogue, c’est une décision de chaque formation politique de la coalition. On n’a jamais dit, dans le texte de Yewwi, qu’il fallait une décision unanime pour aller au dialogue ou pas», explique l’ancien maire de Dakar qui a par ailleurs défendu la légalité de la candidature de Karim Wade, invalidée par le Conseil constitutionnel.

Enregistrer un commentaire

Plus récente Plus ancienne