Audiance des recalés: "a question du report des élections n’a été évoquée" selon Alioune Sarr

 

Les recalés déjouent les pronostics. Contrairement à ce qui se susurrait, leur rencontre avec le président de la République n’a pas porté sur le report du scrutin. 

 Malgré les critiques, des membres du Collectif des candidats spoliés ont répondu à l’appel du président Macky Sall. Les candidats Cheikh Bamba Dièye, Alioune Sarr, Alpha Thiam … et des émissaires du Pds ont pris part à la rencontre.

A leur sortie du Palais présidentiel, le candidat Alioune Sarr qui s’est adressé à la presse, a déclaré qu’il n’a nullement été question de discuter sur le report de la présidentielle.

«La question du report des élections n’a été évoquée nulle part ni par le collectif, ni par le chef de l’Etat», affirme l’ancien ministre des Transports aériens. Selon lui, ils ont exposé leurs «préoccupations» au chef de l’Etat qui a prêté une oreille attentive. «Évidemment, ces questions politiques intéressent toute la nation, parce que nous avons parlé d’un processus électoral viable, stabilisé et le respect des électeurs. Nous n’acceptons pas que ce travail soit rejeté, parce qu’un logiciel n’accepte pas de lire les données», poursuit-il.

Puis il ajoute: «Après concertations, nous avons accepté avec les 49 candidats, avec le Pds et ses alliés, d’élargir la discussion pour que dans le respect des lois et règlements que nous puissions aller vers ces élections le 25 février dans des conditions apaisées, transparentes et pour que chaque sénégalais y participe pour permettre à notre démocratie d’être renforcée». 

Malgré la position de l’ex Pastef et de son leader par rapport à cette lettre, les candidats spoliés ont plaidé la libération du candidat Diomaye Faye pour qu’il puisse battre campagne. 

«Nous considérons que sa place n’est pas la prison et qu’il doit être immédiatement libéré pour qu’il puisse battre campagne comme tous les autres candidats. L’élection serait complètement déséquilibrée si un candidat doit battre sa campagne en prison», soutient Alioune Sarr.

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