Présidentielle 2024: le tirage au sort, un passage risqué pour les candidats

 

La date du tirage au sort pour le passage au contrôle des parrainages prévu ce jeudi. Un risque pour la plupart des candidats, y compris les favoris qui pourraient opter pour le parrainage parlementaire. 

Le dépôt des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 a pris fin ce mardi à minuit. 

Place à la Commission de contrôle des parrainages, installée au siège du Conseil constitutionnel, qui va procéder au tirage au sort dès ce jeudi 28 décembre.

Ce procédé aléatoire remplace l’ordre d’arrivée en présence des membres de la Commission et des représentants des candidats.

Les résultats du tirage au sort sont consignés dans un procès-verbal d’huissier, auquel est annexé le calendrier subséquent du contrôle des parrainages.

Copies du procès-verbal et du calendrier sont délivrées aux membres de la Commission et aux représentants des candidats. 

La remise de ces documents vaut convocation des membres de la Commission et des représentants des candidats aux opérations de contrôle des parrainages. 

Ce tirage au sort est l’une des étapes les plus importantes avant la Présidentielle de février 2024.

Mais il présente des risques et pas des moindres en ce sens que des candidats présentés comme de petits poucets pourraient ravir la vedette à «géants» ou supposés comme tel.

Ceux qui auront le coup de chance de passer parmi les premiers évitent les doubles externes. 

Surtout que les grandes coalitions ont collecté le maximum de parrains pour réduire les chances des nouveaux candidats. 

Pour cette année, les candidats qui veulent participer au prochain scrutin présidentiel, doivent se prévaloir du soutien d’au moins 0,6 % des inscrits sur le fichier électoral (soit quelque 44 000 électeurs) ou présenter les parrainages de 13 députés ou de 120 maires et président de conseil départemental.

A ce jour, personne ne peut dire avec certitude, le type de parrainage que les candidats qui ont des députés ou des élus territoriaux ont opté. Ce qui fait qu’il s’avère difficile de se prononcer avec certitude. 

C’est en cela que le risque est gros aussi pour les favoris, même si nombre d’entre eux ont un stock «sécurisé». Le problème, c’est qu’on ne sait pas ce que peut réserver le dispositif de vérification des parrainages confrontés au fichier. 

Ce mode aléatoire est d’autant plus une menace que Benno bokk yaakaar, Taxawu Sénégal, le Pds ou encore l’ex- Pastef- Sonko n’ayant pas de fiche- pourraient ne pas prendre le risque.

Pour l’heure, toutes ces coalitions qui disposent du nombre requis de députés (au moins 13) cachent leur jeu. 

Et tout indique qu’elles ne bouderaient pas leur plaisir en empruntant cette voie parlementaire, plus douce que le parrainage citoyen.

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