La SETER régresse sur la qualité de service Par Dr Bassirou Niang

 

Il n’est pas exagéré de dire que ce pays semble maudit. A moins deux ans d’exploitation du TER, on assiste impuissant devant une régression programmée de la qualité de service. 

Hier, en prenant le train à la gare de Diamniadio, une foule monstre en colère était regroupée devant le seul guichet ouvert sur cinq. 

La raison évoquée par la préposée à la vente est qu’il n’y a pas de monnaie. Comment peut-on mettre le client dans une situation pareille ? 

A Diamniadio où trouver de la monnaie ? Pourquoi les guichets automatiques ne sont pas en service. 

Se rendant à Hann , j’étais obligé de prendre un ticket sur Dakar pour échapper à ce calvaire. Nos surprises ne s’arrêtant pas là. 

Les agents d’orientation dans un concert d’instruction contraire, on fait faire aux clients un sport matinal, car ils ne savaient pas quel train devrait partir. 

Il fallait voir l’effort titanesque des personnes âgés pour monter et descendre les escaliers. 

En dernier lieu ,le Wi-Fi bien affiché dans le wagon business est inopérant. L’agent m’explique que le Wifi n’a jamais marché. 

Il est urgent de se poser la bonne question pour la continuité d’un service de qualité. 

Dans la culture africaine il faut un management procédural avec un système de contrôle de qualité. 

J’ai eu l’impression que cette volonté de sabotage s’inscrit dans le populisme qui a failli emporter notre pays et dont les forces sont encore partout dans le pays.

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