Hajj 2023: l’ONG Otra Africa révèle le calvaire des pèlerins sénégalais

 

Alors que 3 morts ont été annoncés hier parmi les pèlerins sénégalais à la Mecque, Souleymane Diallo, le leader d’Otra Africa, révèle que certains de nos compatriotes convoyés par des voyagistes privés sont abandonné à leur propre sort.

Des pèlerins sénégalais se trouvent déjà à La Mecque pour accomplir leur Hajj, rassemblement qui réunit des millions de musulmans du monde entier. Ils sont plus de 2 millions en Arabie saoudite en raison de la pandémie de Covid-19.

Par conséquent, le leader de l’ONG Otra Africa a dénoncé les conditions difficiles dans lesquelles se trouvent les pèlerins sénégalais convoyés par des voyagistes privés. Aujourd’hui est prévu le séjour à Arafat pour les pèlerins devant accomplir leur Hajj.

Cependant, Souleymane Diallo de Otra Africa s’est indigné des conditions dans lesquelles se trouveraient ses camarades à Mouna. Selon lui, une fois sur place, ils ont constaté les problèmes malgré les nombreuses mises en gardes.

« C’est une situation de non-assistance de personne du troisième âge, les vieux et les dames qui sont d’un âge avancé n’ont pas eu d’assistance. Des centaines sont dans la rue dans une situation déplorables et en détresse. Ce qui est inacceptable car ce sont des voyagistes qui ont abandonnés certains de leurs pèlerins », a dénoncé Souleymane Diallo. A l’en croire, l’on ne peut pas dire que cela touche tout le monde mais certains.

Ce dernier s’insurge contre la cherté des prix du voyage à Mouna qui est deux fois plus cher que pour les pays voisins.

« La qualité du service est mauvaise car les gens sont dans la rue et restent toute une journée sans manger. Nous interpellons le Haut-commissariat du pèlerinage car des gens ont payé leur paquage et attendent de la qualité », a-t-il dénoncé, rapporte Rewmi.

En outre Souleymane Diallo interpelle les autorités pour une meilleure prise en charge car selon lui, quand des gens paient, il faut s‘attendre à une prise en charge digne de ce nom car des sacrifices sont faits par les pèlerins qui sont dans des moments de dévotion.

« Des personnes qui ne sont jamais sorties du pays et qui errent dans les rues. Il faut en parler pour trouver des solutions car cela existe chaque année », peste-t-il.

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