Me Saïd Larifou: "Sonko n’a pas reçu de convocation"

 

À la veille de son procès, demain mardi 16 mai, devant la Chambre criminelle, dans l’affaire Sweet Beauté, l’opposant à l’ex-masseuse, Adji Sarr, le maire de Ziguinchor s’est retranché dans son fief. Ses partisans se sont massés devant son domicile. Au moment où leur client a appelé à la désobéissance civile, martelant qu’il ne répondrait plus à une convocation de la Justice, les conseils du leader de Pastef affirment qu’il "n’a pas reçu de convocation."

Face à la presse, Mes Saïd Larifou et Cie, interrogés sur la comparution de leur client, ont répondu que cette éventualité se posera que "lorsqu’il recevra une convocation.

" Ce qui n’est pas encore le cas. Par ailleurs, même si ce dernier reçoit la convocation, il s’agira de voir "si les conditions sont réunies" pour qu’il se rende au Palais de Justice de Dakar. "Il faudrait qu’il soit mis dans des conditions normales pour pouvoir s’expliquer", prône la défense.

En l’état, ils ont répété les griefs déjà émis par leur client, découlant des péripéties de ces précédentes comparutions. "Il (Sonko) a subi une triste expérience, lors de sa comparution dans le cas de l’affaire en diffamation. Il a été gazé. On a déjà un précédent douloureux (hospitalisation). Il est resté plusieurs semaines au lit. Il s’agit d’un empoisonnement. Parce que ça a été vérifié par des médecins, des laboratoires étrangers qui l’ont confirmé."

D’ailleurs, "nous avons le dossier médical. Une suite judiciaire sera réservée à cette tentative d’assassinat", assène Me Saïd Larifou. 

Suite à la condamnation de leur client par la Cour d’appel de Dakar, à une peine de six mois avec sursis le 8 mai dernier, pour diffamation et injures publiques, le rendant provisoirement inéligible, les conseils de Sonko soulignent "qu’ils sont en train de peaufiner leur stratégie", arguant que "ce qui est sûr, c’est que nous n’allons pas laisser le boulevard aux adversaires de monsieur Sonko." 

Dans ce sens, lancent-ils : "nous utiliserons toutes les voies légales pour les empêcher de ne pas danser dans les rues de Dakar. Puisqu’après tout, il s’agit d’un combat politique. Nous regrettons que les autorités se servent de l’Institution judiciaire pour régler un problème politique. Lequel peut être abordé dans un espace approprié".

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