Mandats de dépôt, au Sénégal: des juges français en parlent et l'UMS reste aphone

 

Pendant qu’au Sénégal on réprime sévèrement et multiplie les mandats de dépôt, en France où c’est la casse totale depuis deux semaines, le Syndicat français des juges dénonce les mesures de garde à vue contre les manifestants car il estime qu’il s’agit d’un détournements de l’appareil judiciaire au service du maintien de l’ordre.

Le syndicat des magistrats condamne ainsi cette politique de répression du mouvement social et toutes les violences policières illégales qui seraient survenues au cours des derniers jours et appelle à ce qu’elles ne demeurent pas sans suite, sans attendre de nouveaux drames.

Selon toujours le syndicat des magistrats de Paname, l’interdiction de la manifestation sur la place de la Concorde à Paris du 18 mars s’est soldée par une multitude de placements en garde à vue, sans éléments pour caractériser une infraction. 

Sur 292 interpellations, 283 ont ainsi donné lieu à un classement sans suite. Cette utilisation dévoyée de la garde à vue illustre les dérives du maintien de l’ordre, qui détourne l’appareil judiciaire pour le mettre entièrement à son service, dénonce ce syndicat. " Pendant ce temps, au Sénégal où les arrestations se multiplient, l’Ums se terre dans un silence terrible, déplore Le Témoin. 

Ce journal s’interroge : «Et si nos magistrats couchés apprenaient de leurs collègues français à faire prévaloir le droit sur la force et l’ordre ?»

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