Dans un tweet, lundi, Abdoul Mbaye a prévenu contre la souffrance qui pourrait découler, demain, de la manipulation et de l’interprétation que nous promettait le référendum de 2016. Si on en arrive là, le président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) propose que les complices d’un tel drame soient jugés.
« Si demain la République souffre et pleure ses fils tués, car des ambitions personnelles auront violenté la Constitution, les complices d’un tel drame devront être jugés pour mettre un terme aux manipulations et interprétations juridiques que nous promettait le référendum de 2016 », a notamment tweet l’ancien Premier ministre.
Si demain la République souffre et pleure ses fils tués, car des ambitions personnelles auront violenté la Constitution, les complices d’un tel drame devront être jugés pour mettre un terme aux manipulations et interprétations juridiques que nous promettait le référendum de 2016.
— Abdoul MBAYE (@AbdoulMBAYE2019) February 6, 2023
Au Sénégal, la Constitution a été révisée en 2016 lors d’un référendum. Une révision qui touche l’article 27 suscitant, du coup, des interprétations controversées notamment sur la limitation du mandat présidentiel.
Si le camp présidentiel estime que Macky Sall a droit à un « second quinquennat », l’opposition pense tout simplement que l’actuel locataire du Palais de Roume est en train d’épuiser son second et dernier mandat.