Mondial 2022: Pathé Ciss, un Diambar au parcours de combattant

À l’aube de la première titularisation de Pathé Ciss Coupe du monde (face à l’Equateur ce mardi soir), le média Footmercato a dressé un portrait intéressent sur le milieu de terrain sénégalais.

Pour sa deuxième convocation avec la sélection sénégalaise, le sentinelle du Rayo Vallecano Pathé Ciss est attendu par les supporters des Lions, qui espèrent voir leur équipe jouer plus de trois rencontres pour leur deuxième participation en Coupe du Monde. A 28 ans, le natif de la capitale Dakar n’a disputé qu’une rencontre sous le maillot du Sénégal, mais quelle prestation.

Titularisé face à la Bolivie en match amical en septembre dernier, celui qui portait le numéro 11 au stade de la Source (Orléans) a levé tous les doutes des supporters de Lions à la vue de son début en sélection. Une première lui ayant permis de légitimer son rôle à jouer sous les ordres d’Aliou Cissé.

Dans la continuité de sa performance face à la Verde, le jeune frère de Saliou Ciss (33 ans), ancien latéral gauche de Nancy et Valenciennes et lui aussi international (39 sélections), a vu son nom parmi les 26 cités par le sélectionneur des Lions pour disputer la Coupe du Monde au Qatar.

Un rêve devenu réalité : «ça a toujours été un objectif pour lui de représenter son pays, nous explique Tafsir, agent chez NTS Management et proche du joueur. Il a accueilli la nouvelle avec beaucoup de fierté et avait très hâte de montrer l’étendu de son talent à tout le monde.»

Si sa carrière internationale naissante semble un poil tardive dans le parcours de Pathé Ciss, elle vient sans aucun doute récompenser son travail acharné de ces dernières années.

Pathé Ciss, joueur en avance sur ses coéquipiers

Devenu un élément important du côté du Rayo Vallecano cette saison (13 matches de Liga, 1 but), Pathé Ciss apporte beaucoup d’assurance et d’impact au milieu de terrain, que ce soit au poste de sentinelle ou de relayeur.

Une polyvalence et une prestance dans l’entrejeu travaillées par le principal concerné, notamment durant ses vacances pour arriver à la meilleure des formes dans le cadre de sa deuxième saison à Madrid : 

«ce qui a changé en positif chez Pathé Ciss, c’était le fait d’avoir une très bonne préparation avant de rejoindre le groupe du Rayo pour la présaison, ajoute Tasfir Anne. Cela l’a beaucoup aidé. Physiquement, il était déjà en avance physiquement sur pas mal de joueurs. Mais ce qu’il aidé aussi, c’est l’énorme confiance que lui a accordée son entraîneur Andoni Iraola, qui le met bien à l’aise sur le terrain.»

Pur produit de l’Institut Diambars, qui a notamment formé son grand frère, Idrissa Gueye (Everton) ou encore Bamba Dieng (Olympique de Marseille), le milieu de 28 ans a su également adapter son jeu pour pouvoir se faire une place en Liga, connue pour demander une exigence balle au pied :

«de mon avis, sur le plan physique et technique, il a atteint un autre niveau. Pour mieux s’adapter dans le championnat espagnol il faut avoir beaucoup de bagages surtout sur le plan technique et c’est ce qu’il a réussi à faire…»

Du Diambars FC à l’Espagne en passant par la deuxième division portugaise, l’ascension en club de Pathé Ciss a enfin été gratifiée par une belle aventure au Mondial qatari, lors duquel il a fait son entrée dans la compétition face au pays hôte (victoire 3-1). 

A quelques heures d’une rencontre décisive face à l’Equateur, il aura sa carte à jouer pour espérer qualifier les Lions pour leur deuxième huitième de finale en trois participations (après 2002).

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