Prix Nobel de la Paix: Baye Ciss propose Cheikh Mahi Niass

 

L’accord de paix obtenu au Darfour grâce à Cheikh Mouhamadoul Mahi Niass est quelque chose de grandiose. C’est une diplomatie religieuse réussie avec succès. Ibrahima Niass dit Baye Ciss, qui n’est pas surpris par ce succès, estime que le khalife de Médina Baye devait être récompensé par la communauté internationale. Invité à l’émission JDD, ce dimanche, Baye Ciss plaide le Prix Nobel de la Paix pour le fils de Cheikhal islam.

"Vous n’êtes pas sans savoir que Baye Niass a des millions de disciples à travers le monde. Tout cela est dû au fait qu’il a très tôt su réconcilier ces populations avec l’islam. Ce qui a valu à notre khalife, Cheikh Mahi Niass, de pouvoir très rapidement, mettre tout le monde d’accord au tour de la paix, à travers le Coran et l’islam. Cette diplomatie religieuse méritait même qu’on lui décerne le Prix Nobel de la Paix. Quand on sait que les Nations-Unies, toutes les grandes institutions internationales, ont tout fait pour faire baisser les armes au Soudan, et qu’en une semaine, le khalife a mis tout le monde d’accord. Cela méritait ce prix", a-t-il déclaré devant Mamoudou Ibrahima Kane.

Pour lui, cette requête, c’est l’État du Sénégal qui devait même la porter. À l’en croire, ce qui a facilité la mission de Cheikh Mahi, c’est la foi que les communautés partagent avec le guide religieux. Ce que les institutions internationales n’ont pas dans leur démarche.

"La communauté internationale a tout fait, tout essayer, elle n’a jamais pu réussir à faire tomber d’accord les communautés en conflit. C’est parce qu’il n’y avait pas la foi en ce que l’on leur disait. Chaque partie pensait que telle institution avait pris parti pour l’autre", a-t-il souligné.

Pour que cette paix soit durable, Baye Ciss estime qu’un suivi est nécessaire. C’est ainsi qu’il a invité l’État soudanais à jouer sa partition.

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