Assemblée nationale: Moustapha Diakhaté indexe le "hara-kiri " de l'opposition

 

L’opposition a crié victoire dans le revirement de l’Etat sur l’augmentation du nombre de députés. Mais, l’ancien président du groupe parlementaire de Bby l’invite à avoir le triomphe modeste.

"L’opposition parlementaire s’est aussi faite hara-kiri avec la réduction d’environ 12 % des députés à élire sur les listes proportionnelles nationales. Cette mesure entraînera une augmentation du quotient électoral et par conséquent une réduction de députés issus du fort reste", explique Moustapha Diakhaté.

Lors des élections législatives de 2017, grâce au fort reste, l’Assemblée nationale s’était retrouvée avec 10 députés élus par ce système. C’est comme cela que Ousmane Sonko et Aïda Mbodj ont pu accéder à l’hémicycle.

"L’opposition parlementaire, en acceptant, avant de se rétracter, le principe de la modification de la Loi électorale relative au nombre de députés, s’est tirée ne serait-ce que moralement une balle dans le pied lors de l’examen du projet de loi relative à l’augmentation des députés", selon l’ancien parlementaire.

S’y ajoute que, en vertu de cette disposition, fait savoir Moustapha Diakhaté, la soustraction "de 7 députés de la proportionnelle nationale et leur affectation aux listes majoritaires départementales est aussi une violation de la disposition communautaire selon laquelle aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six (6) mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques".

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